Via Compétences continue de vous informer des impacts de la crise sanitaire sur l’emploi et la formation.
Nous vérifions et mettons à jour les contenus régulièrement. En regard de cette page, un fil de veille quotidien remonte des informations sur un périmètre plus large sur l'emploi-formation et le tissu économique.
Mis à jour le 2 mars 2021
Mesures prises par le gouvernement
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Etat d'urgence sanitaire serait reconduit jusqu'en juin 2021
Arrêts maladie, garde d'enfants et personnes vulnérables
Indemnités journalières sans délai de carence jusqu’au 31 décembre 2020. Règles applicables aux arrêts de travail dérogatoires pour les assurés vulnérables, ceux devant garder leur enfant faisant l’objet d’une mesure d’isolement, d’éviction ou de maintien à domicile, et enfin les assurés considérés comme cas contact par l’assurance maladie.
Le Gouvernement a mis en place des mesures de soutien aux entreprises et aux salariés, depuis le début de la crise, toujours mobilisables aujourd'hui. Le 3 septembre 2020, est lancé "France Relance", plan comportant un budget de 100 milliards d’euros autour de 3 volets principaux : l'écologie, la compétitivité, la cohésion. Un portail dédié, décline les mesures pour les différents bénéficiaires.
Ordonnance relative à la prolongation de droits sociaux, notamment allocation aux adultes handicapés, complémentaire santé solidaire, etc. Certains droits, et selon les situations, sont prolongés jusqu'au 31 juillet 2020.
Télétravail : l’unité du Rhône de la DIRECCTE et l’Observatoire du dialogue Social du Rhône proposent un espace d’échange gratuit par visio-conférencesafin de cerner tous les enjeux liés au télétravail :
Le Conseil régional publie également une foire aux questions, classée par thématiques, notamment Lycées/Enseignement/Orientation Formation professionnelle et apprentissage.
L'Observatoire du Covid-19 du CESER Auvergne-Rhône-Alpes. En septembre 2020, le Ceser a publié son rapport qui propose des pistes de réflexion pour tirer les leçons de la crise sur l’organisation du travail, sur les questions sanitaires et de la solidarité, sur les questions économiques, éducatives et sur la situation environnementale.
Direccte Auvergne-Rhône-Alpes : adressez vos questions uniquement par courriel à l'adresse : ara.src@direccte.gouv.fr
Le Ministère du Travail met en place le modèle de Certificat de réalisation des actions de formation, bilans de compétences, actions VAE et actions de formation par apprentissage en vue d’harmoniser les pratiques entre les opérateurs de compétences et les entreprises, les organismes de formation et CFA.
La Certification Qualité de la formation obligatoire, prévue au 1er janvier 2021 par la loi Avenir professionel, est reportée au 1er janvier 2022. Voir l'ordonnance et Notre actualité.
Formation professionnelle des salariés, alternants et demandeurs d'emploi
FNE-Formation. Le dispositif FNE-Formation est renforcé de manière temporaire afin de répondre aux besoins des entreprises en activité partielle par la prise en charge des coûts pédagogiques. Il est accessible à toutes les entreprises qui ont des salariés en activité partielle et partielle de longue durée, par une simple convention signée entre l’entreprise et la Direccte. Voir l'instruction du 27 janvier 2021, qui fixe l'évolution des modalités pour 2021. Voir également le webinaire sur le sujet organisé par le ministère du Travaile et Centre Inffo .
Le Ministère du Travail a précisé les règles applicables aux CFA et aux organismes de formation et a publié un questions-réponses Formation professionnelle concenant les salariés, alternants et personnes en recherche d’emploi.
Dispositif 6 mois sans contrat : les CFA peuvent bénéficier durant 6 mois d'un financement d’un jeune dès son entrée en cycle de formation, novembre 2020.
Études, enquêtes, outils...
Le Ministère du Travail et Régions de France ont confié au réseau des Carif-Oref -RCO- une enquête auprès des organismes de formation et centres de formation d'apprentis pour connaître leur situation durant la période de confinement :
Les sites de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur proposent des points de situation, des FAQ, des liens utiles pour accompagner les établissements ainsi que les personnels, élèves et étudiants.
Rémunération des stagiaires de la formation professionnelle pendant l’épidémie de Covid-19. Larémunération de fin de formation (RFF) et la rémunération des formations Pôle emploi (RFPE) continuent d’être versées, dans les conditions prévues par délibération, parue au bulletin officiel de Pôle emploi.
Réforme de l'assurance chômage reportée au 1er avril 2021. Dans le cadre de la réforme de 2018, de nouvelles règles sur l'indemnisation des chômeurs devaient prendre effet au 1er avril 2020, un nouveau report a été annonce le 26 octobre 2020.
Le Gouvernement prend des mesures de renforcement et de simplification des dispositifs proposés aux salariés et aux entreprises dont l’activité est impactée par COVID-19. Un questions-réponses est publié sur le site du ministère du Travail
Télétravail : le ministère du travail met à jour le "Questions-réponses" : salariés souffrant d'isolement, problématique des apprentis et stagiaires....
Arrêt de travail sans jours de carence. Les personnes contaminées bénéficient d'indemnités journalières et du complément employeur, sans délai de carence. Janvier 2021
Prime à l'embauche d'un apprenti dans les collectivités locales (décret du 18 décembre 2020) : Les collectivités territoriales et leurs établissements publics perçoivent une aide exceptionnelle forfaitaire de 3 000 euros versée en une seule fois pour chaque contrat d'apprentissage conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.
Aide à l'embauche des jeunes (décret du 5 août 2020) : création d'une aide à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans en CDI ou CDD d'au moins 3 mois pour une rémunération inférieure ou égale à 2 fois le SMIC. Le montant de l'aide s'élève à au plus 4 000 euros par salarié. L'embauche doit être réalisée par une entreprise ou une association dans une période de 6 mois à compter du 1er août 2020. PROLONGE JUSQU'AU 31 MARS 2021 (Décret du 30 janvier 2021)
Aide aux employeurs de salariés bénéficiaires d'un contrat de professionnalisation ou d'apprentissage : voir la FAQ plan de relance alternance . L'aide s'applique aux contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 mars 2021(Communication du Ministère du Travail, 11 janvier 2021) et son montant est de 5000€ maximum pour un jeune de moins de 18 ans et de 8000€ maximum pour un jeune d'au moins 18 ans. (mise à jour le 5 novembre 2020)
Handicap
Aide à l'embauche des travailleurs handicapés : toute entreprise du secteur privé qui recrute un salarié ayant la reconnaissance de travailleur handicapé dans le cadre d'un CDI ou d'un CDD de plus de 3 mois pourra bénéficier d'une aide forfaitaire de 4000€ cumulable avec tout autre dispositif, dont les aides de l'Agefiph. L'aide s'applique aux contrats signés depuis le 1er septembre 2020. La date de fin initiale (28 février 2021) est décalée au 30 juin 2021 (décret du 23 février 2021)
Pour aller plus loin
Les métiers au temps du Corona : note de France stratégie proposant une typologie des métiers dans la crise sanitaire en cinq groupes.
C'est un triste constat. La crise sanitaire a plongé une partie de la jeunesse dans de graves problèmes financiers. Étudiants privés de petits boulots, jeunes demandeurs d'emploi qui n'arrivent pas à décrocher un travail... Chaque jour, la longueur des files d'attente devant les locaux des associations pour la distribution de colis alimentaires en témoigne : cela fait des mois que des milliers de jeunes éprouvent des difficultés.Dans ce contexte, les pouvoirs publics n'ont eu d'autres choix que de se montrer en inventifs pour proposer des dispositifs de soutien d'urgence : repas à un euro, aide spécifique jusqu'à 500 euros par mois, "chèque psy" pour des consultations avec un professionnel de santé, renforcement du Service civique... Aucun jeune ne doit rester sur le bord de la route a souvent martelé le gouvernement. Le président Macron a lui-même dévoilé, le 1er mars, le programme "1 jeune 1 mentor" qui vise à faire bénéficier un jeune, une à deux heures par mois, de conseils d'un professionnel.À l'échelon régional aussi, on tente de se mobiliser pour venir en aide à la jeunesse. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a lancé, par exemple, début mars un revenu jeunes actif. En parallèle, les associations étudiantes ont demandé l'ouverture du revenu de solidarité active (RSA) pour les 18-25 ans qui en sont jusqu'à présent exclus. Une requête qui n'a pas été satisfaite par le gouvernement. Ce qui vaut à l'exécutif d'essuyer de nombreuses critiques.>> Notre service - Faites des économies avec nos comparateurs de forfaits mobilesVoici les principales aides accessibles à la jeunesse :Deux repas par jour à 1 euro au restaurant universitaire pour les étudiantsDepuis le 25 janvier, tous les étudiants (boursiers, non boursiers et internationaux) peuvent bénéficier de deux repas par jour au tarif d'un euro à venir chercher dans leur restaurant universitaire. Ce dispositif qui doit durer pendant toute la crise sanitaire a pour objectif de fournir une aide d'urgence aux étudiants brutalement privés de ressources. Pour profiter de cette aide, il faut activer un compte sur la plateforme Izly. Le compte-rendu du Conseil des ministres précisait le 17 février, que depuis le 25 janvier "près de 1,35 million de repas à 1 euro ont été servis à travers 500 points de restauration partout sur le territoire (...)".Versement d'une aide exceptionnelle de 500 euros aux étudiants en graves difficultés financièresPendant la crise sanitaire, le ministère de l'Enseignement supérieur a choisi d'alléger les conditions de versement de l'aide ponctuelle d'urgence. Elle peut être débloquée sans examen préalable du dossier de l'étudiant devant une commission. En revanche, elle reste soumise à une enquête sociale. L'aide peut grimper jusqu'à 500 euros - versés en une seule fois - pour les cas les plus difficiles. Pour rappel, elle s'adresse à tous les étudiants de moins de 35 ans au 1er septembre de l'année de formation. Précision : pour les étudiants atteints d'un handicap, il n'y a pas de limite d'âge. Il faut s'adresser au service social du Crous pour la percevoir.>> Notre service - Trouvez la formation professionnelle qui dopera ou réorientera votre carrière grâce à notre moteur de recherche spécialisé (Commercial, Management, Gestion de projet, Langues, Santé ...) et entrez en contact avec un conseiller pour vous guider dans votre choixL'aide mobilité de 1.000 euros versée par Action Logement étendue aux moins de 25 ansDepuis le 18 février, l'aide mobilité de 1.000 euros a été simplifiée. Jusqu'ici, pour obtenir ce chèque, les bénéficiaires ont dû prouver qu'ils déménagent à proximité de leur nouveau lieu de travail. C'est-à-dire à moins de 30 minutes en transport individuel, ou à portée de transport collectif. Désormais, pour les salariés et alternants de moins de 25 ans, dont les revenus sont compris entre 467 et 1.711 euros brut par mois, cette condition a été supprimée. Pour bénéficier de ce chèque, il leur faut se rendre sur le site d'Action Logement, muni des pièces justificatives suivantes : contrat de travail, bulletin de paie, bail, relevé d'identité bancaire (RIB) et pièce d'identité.Un "chèque psy" pour les étudiants en situation de mal-êtreDepuis le 1er février 2021, les étudiants, boursiers ou non, peuvent consulter gratuitement un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre grâce au "chèque psy". Le dispositif s'apparente à un forfait de trois séances de 45 minutes offertes aux étudiants. Pour en bénéficier, il est d'abord nécessaire de consulter un médecin généraliste, soit au sein de votre service de santé universitaire, soit un praticien figurant sur une liste de médecins avec lesquels les services de santé ont passé des conventions. A la suite de ce rendez-vous, le médecin décidera ou non de vous orienter vers une aide psychologique, et vous devrez choisir votre psy parmi une liste préétablie. À noter : les étudiants n'ont aucune dépense à avancer pour profiter du dispositif, entièrement pris en charge par la Sécurité sociale et les mutuelles.>> Notre service - Faites des économies en testant notre comparateur de Crédits ConsoUne nouvelle aide financière pour certains jeunes diplômés en recherche d'emploiLes jeunes de moins de 30 ans, fraîchement diplômés de l'enseignement supérieur et en recherche d'emploi, sont éligibles à une nouvelle aide financière. À une condition toutefois : être un ancien boursier. Dans le détail, il faut avoir reçu son diplôme (d'un niveau Bav+2 minimum) durant l'année 2020 ou 2021 et être inscrit en tant que demandeur d'emploi. Versée par Pôle emploi durant quatre mois, cette aide s'élève à 70% du montant net de la bourse perçue durant la dernière année d'étude. Et pour ceux qui ne vivent plus chez leurs parents, 100 euros supplémentaires leur seront accordés tous les mois pour participer à leurs frais de logement. Les premiers versements ont été effectués le 5 février dernier. Vous avez jusqu'au 30 juin prochain pour déposer une demande d'aide auprès de Pôle emploi, en remplissant ce formulaire.Une aide d'urgence pour les jeunes en accompagnement "intensif"Une autre aide financière a également été mise en place par le gouvernement, pour les jeunes de moins de 26 ans en accompagnement intensif auprès de Pôle emploi et de l'Apec dans le cadre de leur recherche d'emploi. Cette aide est débloquée uniquement si le conseiller du jeune le juge nécessaire. Cela peut être le cas pour des frais liés au retour à l'emploi, comme un besoin en équipement professionnel, ou bien pour des frais liés à la vie quotidienne, comme le règlement de charges courantes (loyers, factures, etc.). Vous l'aurez compris, il s'agit donc d'une aide ponctuelle, versée uniquement pour couvrir un problème d'urgence. C'est le conseiller du jeune qui décidera du montant de l'aide, cette dernière étant plafonnée à 497 euros par mois (1.491 euros sur six mois).Des aides exceptionnelles pour inciter les entreprises à recruter des jeunes salariés et des alternantsIl s'agit des dispositifs phares du plan jeunes du gouvernement. Pour inciter les entreprises à recruter des jeunes (en CDD de plus de trois mois, en CDI, en apprentissage ou en contrat professionnel), des aides à l'embauche ont été mises en place. Ainsi, les entreprises qui recrutent des jeunes de moins de 26 ans en CDD de plus de trois mois ou en CDI depuis août dernier peuvent bénéficier d'une aide de 4.000 euros la première année. Celles qui embauchent des apprentis ou des jeunes en contrat de professionnalisation sont éligibles à une aide de 5.000 (pour les alternants mineurs) ou de 8.000 euros (pour les alternants majeurs). Et ces deux dispositifs ont globalement porté leurs fruits. Ainsi, 495.000 contrats d'apprentissage ont été signés dans le privé en 2020, un record. L'aide pour les jeunes salariés a quant à elle permis de limiter la casse : le nombre d'embauches de jeunes en CDD de plus de trois mois ou en CDI n'a reculé "que" de 14% sur un an. Censées prendre fin en tout début d'année, ces deux aides vont finalement être prolongées jusqu'à fin mars... au moins.>> Notre service - Vous déménagez ? Obtenez rapidement des devis de notre sélection de déménageursLa Garantie jeunes étendue à un public plus largeLe gouvernement cible aussi les jeunes les plus éloignés de l'emploi. En 2021, l'exécutif a un objectif de 200.000 entrées en Garantie jeunes, soit le double d'une année classique. Pour mémoire, ce dispositif permet aux jeunes de 16 à 25 ans, "ni en emploi, ni en études, ni en formation", de bénéficier d'une allocation mensuelle de 497 euros au maximum. En contrepartie, ils s'engagent dans un parcours d'insertion intensif en mission locale.Pour parvenir aux 200.000 entrées en Garantie jeunes cette année, les critères d'entrée vont être assouplis. Ainsi, un jeune n'aura plus besoin de se déclarer fiscalement autonome du foyer de ses parents pour bénéficier de la Garantie jeunes. Ce qui, jusqu'ici, dissuadait certains d'entrer dans le dispositif, par peur de causer des difficultés financières aux parents. Le conseiller de la mission locale pourra, à titre exceptionnel, attester lui-même de la situation de précarité du jeune et de rupture vis-à-vis de sa famille. Les ressources mensuelles du jeune (qui ne doivent pas excéder le montant du RSA, soit 564 euros par mois pour une personne) pourront également être évaluées sur les trois ou les six derniers mois précédant la demande, selon l'appréciation la plus favorable pour lui. Et la durée du parcours sera modulable, en fonction de la situation de chaque jeune : elle pourra aller de 9 à 18 mois, "afin de s'adapter au plus près des besoins d'accompagnement", explique le ministère du Travail. Par ailleurs, la Garantie jeunes sera désormais ouverte aux jeunes en situation de handicap, jusqu'à l'âge de 30 ans.>> À lire aussi - Frais bancaires : les banques les moins chères en 2020 pour les étudiantsLa rémunération des jeunes demandeurs d'emploi en formation bientôt revaloriséeLes demandeurs d'emploi ne percevant pas d'allocation chômage et suivant une formation agréée par Pôle emploi peuvent être rémunérés. En 2018, 40% des demandeurs d'emploi suivant une formation étaient dans cette situation. Sauf qu'actuellement, leur rémunération est fixée par un barème qui n'a pas été revalorisé depuis 2002. "En conséquence, la rémunération a connu un net décrochage par rapport à l'inflation (+26,4% depuis 2002) ou au Smic (+46,8% depuis 2002), ce qui place le niveau de vie de ces stagiaires en dessous du seuil de pauvreté monétaire", peut-on lire dans un bleu budgétaire attaché au projet de loi de finances 2021. Dans le cadre du plan de relance, une revalorisation de leur rémunération a donc été prévue cette année, et notamment pour les plus jeunes stagiaires de la formation professionnelle.Aujourd'hui, les jeunes âgés de 16 et 17 ans perçoivent une rémunération mensuelle de 130 euros net ; ceux ayant entre 18 et 20 ans touchent 310 euros net par mois ; ceux ayant entre 21 et 25 ans touchent 339 euros net par mois et ceux ayant plus de 26 ans touchent 401 euros net par mois. Voici le nouveau barème de rémunération prévu pour 2021 :200 euros net pour les jeunes de 16 à 18 ans ;500 euros net pour les jeunes de 18 à 25 ans révolus ;685 euros net pour les adultes de plus de 25 ans.Un projet de décret du ministère du Travail est actuellement en cours d'examen en Commission nationale de la négociation collective, de l'emploi et de la formation professionnelle. Il devrait donc bientôt entrer en vigueur.>> Retrouvez notre série de podcasts sur le télétravail, ses bons et ses mauvais côtésService civique : 100.000 missions supplémentaires et une indemnité majorée pour tous les volontairesEn 2021, 245.000 missions en service civique (un dispositif de volontariat au service de l'intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, voire 30 ans pour les jeunes handicapés) seront proposées aux jeunes, soit 100.000 de plus qu'en temps normal. Ces missions peuvent être réalisées auprès d'une association, d'une collectivité territoriale ou d'une administration. De plus, le gouvernement a annoncé des mesures pour faciliter l'accès des étudiants au service civique. Jusqu'ici, un jeune en service civique devait réaliser au moins 24 heures de mission par semaine. Ce qui était compliqué à respecter pour les jeunes en études. Désormais, le nombre d'heures de mission sera modulé en fonction de l'emploi du temps du jeune. Surtout, la majoration de l'indemnité de service civique de 108 euros par mois, initialement prévue pour les boursiers des échelons 5, 6 ou 7 (les plus en difficulté), est élargie à l'ensemble des boursiers. Cette somme s'ajoute aux 580 euros mensuels perçus par le volontaire.Un nouveau dispositif pour renforcer l'accompagnement des jeunes vers l'emploi"1 jeune 1 mentor". C'est le nom du nouveau dispositif lancé par Emmanuel Macron lui-même, ce lundi 1er mars. "Ce que je veux, c'est que chaque jeune qui en a besoin puisse avoir un mentor. Et aussi qu'on offre la possibilité à des cadres en entreprise, à des jeunes qui ont déjà une expérience, d'aider d'autres jeunes, de leur faire confiance, de les accompagner, de leur apporter leur propre exemple de vie", a déclaré le chef de l'État.Le mentorat prend la forme d'un accompagnement d'un jeune par un adulte (actif ou retraité), qui lui fait bénéficier de son expertise professionnelle et de ses conseils. Cet accompagnement se fait parfois dès le début du collège, sur le moyen-long terme, en consacrant aux jeunes une à deux heures par mois. L'étudiant qui souhaite profiter du dispositif sera mis en relation avec un mentor bénévole via la plateforme "1 jeune 1 solution". Ce nouveau service de mentorat sera disponible dès avril sur la plateforme. Actuellement, on compte 25.000 jeunes "mentorés". L'objectif du gouvernement est d'augmenter ce nombre à 100.000 en 2021, puis 200.000 en 2022.Aides des régions aux étudiantsEn complément des mesures nationales, les régions se mobilisent depuis le début de la crise sanitaire pour venir en aide aux étudiants en difficulté. De l'aide financière à l'aide informatique en passant par la gratuité des transports, des mesures variées ont indépendamment été mises en place par les conseils régionaux. La grande majorité des régions proposent une aide alimentaire et psychologique, et un grand nombre d'entre elles ont développé des dispositifs pour stimuler l'emploi des jeunes. D'autres ont mis en place des mesures plus originales. La région Occitanie va par exemple faire l'expérience de séances de sophrologie pour détendre les étudiants avant un examen, le Grand Est s'engage à mettre en place des tickets de cinéma à 1 euro, tandis que la région Centre Val de Loire propose aux étudiants de reconditionner eux-mêmes des ordinateurs dans des fablabs, qu'ils peuvent ensuite conserver pour suivre leurs cours à distance. Découvrez les aides que propose votre région aux étudiants en cliquant sur ce lien.>> Notre service - Économisez jusqu'à 300 euros par an en testant notre comparateur de tarifs bancairesUn revenu jeunes actifs lancé en Île-de-FranceEn Île-de-France, une aide pour les 18-25 ans sans emploi est activée depuis le 1er mars. Baptisé "revenu jeunes actifs", il encourage les jeunes à s'inscrire à une formation professionnalisante. En échange, la région verse 500 à 670 euros par mois, à condition que la formation suivie soit au moins de 4 mois. Par ailleurs, les jeunes qui veulent suivre une formation pour métier dit "en tension" (bâtiment, numérique, agroalimentaire...), vont toucher un bonus. Une prime de 1.000 euros supplémentaires. "Je suis contre enfermer les jeunes de 18 à 25 ans dans l'assistanat, a expliqué Valérie Pécresse au Grand Jury, Le Figaro-LCI, je suis pour leur ouvrir la porte d'un travail, d'un emploi.">> À lire aussi - Intermarché, Leclerc, Casino... qui a la meilleure offre pour les étudiants ?
Dimanche 28 février 2021 à 15:45 - Par France Bleu, France Bleu Les chômeurs en fin de droits verront leur indemnisation à nouveau prolongée jusqu'à la fin du mois de mars pour les aider à faire face à la crise du Covid-19, a indiqué dimanche 28 février la ministre du Travail, Elisabeth Borne. "Depuis novembre, on a prolongé les droits de ceux qui sont arrivés en fin de droits et je vous confirme qu'on va prolonger à nouveau ces droits jusqu'à fin mars", a annoncé la ministre du Travail Elisabeth Borne ce dimanche 28 février sur BFM-TV. Jusqu'alors, ces droits concernaient les chômeurs arrivant en fin de droits entre le 30 octobre, début du deuxième confinement, et le 28 février. L'Unédic estimait début février qu'une prolongation d'un mois toucherait quelque 120.000 personnes supplémentaires. L'organisme avait évalué le nombre de chômeurs concernés à 480.000 pour les mois de novembre, décembre, janvier et février. La prolongation exceptionnelle des droits à l'assurance-chômage avait déjà été adoptée pendant le premier confinement qui avait duré trois mois, du 17 mars au 10 mai.
Nouveau sursis pour les chômeurs en fin de droits. La ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé que leur indemnisation sera prolongée au moins jusqu'à fin mars. Cette mesure, visant à soutenir les chômeurs de longue durée en temps de crise sanitaire grâce au maintien de leur allocation, est en vigueur depuis novembre 2020. Après avoir déjà prolongé à deux reprises cette mesure, la ministre du Travail interrogée sur BFM TV, a, sans surprise, annoncé qu'elle sera reconduite pour un mois supplémentaire jusqu'à fin mars. Selon une estimation de l'Unedic datant de début février, environ 120.000 personnes supplémentaires devraient bénéficier de cette prolongation d'un mois. Entre novembre et février, ce sont quelque 480.000 chômeurs qui auraient dû voir le versement de leur assurance-chômage s'arrêter, toujours selon l'organisme. Avant cela, la prolongation exceptionnelle des droits à l'assurance-chômage avait déjà été adoptée pendant le premier confinement qui avait duré trois mois, du 17 mars au 10 mai. À Voir Aussi
A l'occasion du lancement ce lundi à Cluses du plan d'accompagnement des entreprises industrielles de la vallée de l'Arve, les patrons du décolletage ont exprimé leur difficulté à retrouver la main-d'oeuvre qualifiée perdue l'été dernier au plus fort de la baisse d'activité.
La brasserie Markus, implantée à Saoû (Drôme), a perdu 35 % de son chiffre d'affaires à cause de la fermeture des bars et des restaurants. Elle mise sur de nouveaux produits pour attirer des clients.
La fermeture des remontées mécaniques impacte lourdement Kässbohrer E.S.E., basée en Savoie. Sans ski alpin, les ressources sont devenues quasi inexistantes pour cette entreprise de dameuses.