Les Régions sont compétentes pour organiser les services d’information et de conseil en VAE. Elles ont aussi la charge du suivi statistique du dispositif. Ces informations vous présentent l’organisation choisie en Auvergne-Rhône-Alpes et les différents rôles au sein de la gouvernance du dispositif régional.
Le Comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle (CREFOP)
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Pour la VAE, le CREFOP :
impulse la mise en œuvre d'une politique régionale concertée en faveur du développement de la VAE ;
s'appuie sur les travaux d'un groupe VAE rattaché à la Commission Orientation et Sécurisation des Parcours Professionnels (promotion du dispositif, études, recherches, évaluation ...) ;
assure le suivi statistique du parcours des candidats à la VAE ;
se saisit de toute question utile à la promotion de la VAE.
Via Compétences porte les missions de cellule ressource régionale VAE. A ce titre, il est l'interface des acteurs régionaux concernés par la VAE (Etat, Région, Partenaires sociaux, réseaux de l'AIO, certificateurs, valideurs, accompagnateurs, financeurs, opérateurs CEP et plus largement l'ensemble des acteurs socio-économiques).
Les missions de la cellule ressource régionale
Animer et professionnaliser
Piloter la professionnalisation des conseillers VAE des opérateurs CEP ainsi que les professionnels de l’AIO en région. Concevoir, produire et mettre à disposition des ressources et outils utiles aux professionnels en charge de rendre les services d’information, d’accueil et d’appui au projet VAE. Contribuer au développement des projets collectifs de VAE territoriaux ou entrepreneuriaux.
Informer
Assurer une veille documentaire aux plans national, régional et local. Diffuser l’information sur la VAE auprès du grand public et des professionnels. Contribuer à la mise en lien des différents acteurs pour faciliter la circulation et l’usage des informations
Observer
Recueillir des données relatives à l’activité de validation dans le cadre du suivi des parcours VAE et établir un bilan annuel de cette activité en Auvergne-Rhône-Alpes. Recueillir des données relatives à l’activité d’information-conseil réalisée par les conseillers VAE des réseaux opérateurs CEP pour établir un bilan annuel de leur activité.
Cellule ressource régionale VAE : vos interlocutrices
Les acteurs de l'information, du conseil et de l'appui au parcours VAE
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Depuis le 1er janvier 2017, l'information, le conseil et l'information et l'appuiaux parcours VAE sont intégrés dans le Conseil en évolution professionnelle (CEP).
Le premier niveau d’information sur la VAE a vocation, au-delà des opérateurs CEP, à être assuré par toutes les structures qui concourent au Service Public Régional de l'Orientation (SPRO).
Leur mission est de faire connaître la VAE et de promouvoir son usage en :
délivrant une information actualisée et fiable à toute personne intéressée par le dispositif ;
évoquant la VAE lorsqu'elle paraît pertinente pour la personne ;
utilisant la VAE pour capitaliser les blocs de compétences ;
orientant la personne vers les structures adaptées.
Le second niveau propose un conseil personnalisé, individuel et gratuit, ainsi qu'un appui à la mise en œuvre du projet de VAE, il est rendu par les opérateurs du CEP auprès de leur public.
Leur mission est d'inscrire la VAE dans le projet d'évolution professionnelle des publics en :
analysant le projet et l'expérience de la personne ;
recherchant les certifications en lien avec l'expérience et le projet de la personne ;
donnant les informations utiles au choix de la certification ;
orientant vers les acteurs concernés ;
apportant des appuis individualisés pour favoriser l'engagement de la personne ;
optimisant les conditions de réussite ;
articulant les appuis avec les services d'autres intervenants ;
proposant une alternative au projet le cas échéant.
Carole Grandjean, ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels a donné, mercredi 24 mai, le coup d'envoi du déploiement, à titre expérimental, d'un dispositif associant contrat de professionnalisation, actions de formation en situation de travail et validation des acquis de l'expérience. Cette nouvelle approche vise à répondre aux tensions de recrutement et à faciliter les reconversions.
*Interview d'Olivier Gérard et Axel Cournède sur la réforme de la VAE* -- Olivier Gérard - Chef du projet REVA Axel Cournède - Conseiller auprès de la ministre de l'enseignement et de la formation professionnels Carole Granbjean -- - Où en est-on de l'expérimentation Reva 2 ? Quand le nouveau portail VAE sera-t-il disponible et qu'y trouvera-t-on ? Quels sont les trois points-clés de la réforme de la VAE ? Qu'est-ce que la VAE inversée ? -- NOTRE SITE INTERNET ! : https://www.centre-inffo.fr SUIVEZ-NOUS AUSSI ICI : → LINKEDIN: https://fr.linkedin.com/company/centre-inffo → TWITTER: https://twitter.com/centreinffo → FACEBOOK: https://fr-fr.facebook.com/centreinffo/
Dernière métamorphose d'une validation des acquis de l'expérience en pleine transformation, la VAE inversée devrait entrer dans sa phase d'expérimentation au printemps. Adossé à un contrat de professionnalisation assoupli, ce parcours de formation en situation de travail menant à une certification vise les métiers en tension et l'insertion professionnelle des publics les plus éloignés de l'emploi. Par Catherine Trocquemé - Le 01 mars 2023. Introduite dans la loi « marché du travail » de décembre dernier, l'expérimentation de la VAE inversée devrait démarrer dans quelques semaines. Et pourtant, nombreux sont ceux qui restent encore perplexes. A peine née, cette nouvelle version de la validation des acquis d'expérience suscite des interrogations. Il faut dire que depuis deux ans, ce dispositif, resté longtemps en sommeil, se métamorphose et retrouve une seconde jeunesse. Assouplie, libérée de certaines contraintes administratives, articulée avec des actions de formations et l'obtention de blocs de compétences, la VAE se veut hybride et s'éloigne peu à peu de sa configuration d'origine. L'expérimentation Reva et le rapport Rivoire portent cette transformation. Le gouvernement y voit désormais un outil de mobilité et d'insertion professionnelles et une réponse à la problématique devenue critique des métiers en tension. L'exécutif se fixe ainsi l'objectif ambitieux de passer à 100 000 parcours par an d'ici la fin du quinquennat contre à peine 30 000 par an. Dans ce contexte et face à l'urgence de la situation sur le front de l'emploi, l'idée de la VAE inversée a été glissée dans la loi « marché du travail ». Derrière ce petit nom de baptême se cache un dispositif pragmatique dont il n'est pas toujours facile de reconnaître la filiation avec celui imaginé par Vincent Merle il y a 20 ans. Du pragmatisme face aux enjeux des compétences Pour le ministère du Travail, il faut agir vite sur la résorption des métiers en tension. Malgré les efforts déployés par les branches et les pouvoirs publics, le phénomène persiste et pénalise la croissance économique. Il s'agit de rapprocher les entreprises en mal de compétences et un public éloigné de l'emploi et de la formation. Adossée à un contrat de professionnalisation, la VAE inversée propose un parcours de formation en situation de travail via l'Afest et sa reconnaissance par une certification professionnelle. On ne part plus de l'expérience passée du candidat mais d'un projet professionnel. Le dispositif devient donc ainsi un levier de reconversion ou de transition. Autre intérêt, cette approche favorise l'insertion professionnelle et l'accès à la certification de personnes en situation de décrochage pour lesquels les formations « académiques » ne sont pas adaptées. Plus courts, mieux financés et sécurisés par un contrat de professionnalisation, les parcours de VAE inversée devront faire leur preuve lors d'une expérimentation prévue sur trois ans. Des textes réglementaires poseront le cadre juridique et la méthodologie des appels à projets. Un contrat de professionnalisation « sur-mesure » De nombreuses applications peuvent être envisagées, de la VAE inversée collective dans le cadre du plan de transformation d'une organisation à des initiatives inter-branches en passant par l'appui au recrutement. Un décret fixera une liste de certifications professionnelles éligibles, en lien avec les métiers en tension. Des mesures dérogatoires adapteront les règles du contrat de professionnalisation. Sa durée de 6 à 12 mois sera ainsi assouplie afin de pouvoir s'adapter au temps de la formation nécessaire à l'obtention de la certification professionnelle. Enfin, un montant de prise en charge forfaitaire plafonné et pris sur l'enveloppe alternance de France compétences couvrira l'accompagnement, les frais pédagogiques et l'ingénierie d'un parcours structuré autour de l'Afest et de la préparation à l'examen. La VAE inversée donne le ton des ajustements attendus dans les prochains mois. Face aux besoins inédits en compétences, l'heure est au pragmatisme, à l'assouplissement des dispositifs existants, aux modalités d'apprentissage agiles type Afest et à des politiques publiques ciblées sur les enjeux de transition professionnelle. UHFP 2023 Interview d'Olivier Gérard et d'Axel Cournède sur la réforme de la VAE Publicité -