La couverture en Très haut débit d'Auvergne-Rhône-Alpes est une des priorités inscrites sur la Feuille de route stratégique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes 2017-2021 pour le Numérique. Le Conseil régional prévoit un investissement de 450 M€, sur 10 ans, dans la mise à disposition du Très haut débit pour tous et l'amélioration de la couverture en téléphonie mobile.
>>> La zone d'intervention publique concerne 52 % de la population, en partenariat avec les porteurs de RIP >>> La zone d'intervention privée, AMII, concerne 48 % de la population.
Le nombre d'emplois nécessaires pour connecter 100 % du territoire nécessite la création de 2 000 emplois. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a signé un protocole d'accord avec ses partenaires pour atteindre cet objectif. Pour répondre aux besoins en recrutement des entreprises du secteur, le Conseil régional a doublé le nombre de places en formation qui atteint 300 apprenants par an depuis la rentrée 2018.
Ils regroupent des communes, des intercommunalités et pour certains leur Département. Leur maille, en général départementale, leur permet d’être le relais de terrain des politiques nationales et régionales pour l’énergie et le climat. Experts des réseaux, certains syndicats d’énergies se sont engagés dans le déploiement d’infrastructures départementales de fibre optique. Ces réseaux d’initiative publique permettent de lutter contre la fracture numérique, notamment en espace rural.
Le numérique en France suscite déjà depuis quelques années de nombreuses questions sur sa trajectoire environnementale du fait de sa dynamique de croissance. De fait, l'augmentation permanente des besoins capacitaires des infrastructures de télécommunications afin de rendre possible la croissance des usages numériques d'aujourd'hui et de demain, en particulier ceux qui sont nomades etreposent sur le développement des infrastructures mobiles (4G, 5G et 6G), rend plus que jamais nécessaire la mesure de l'empreinte carbone et de la consommation énergétique du secteur. L'ambition de cette étude est de démontrer, qu'au-delà des choix technologiques et sociétaux, la maîtrise des enjeux environnementaux propres au domaine numérique (et aussi à celui des infrastructures de télécommunications) reposesur l'émergence de nouveaux métiers et le développement de nouvelles compétences. ObservTelecom-Métiers-Environnement-dec22Télécharger Retrouvez aussi sur notre chaine YouTube toutes les vidéos de la conférence de l'Observatoire des métiers des Télécommunications du mercredi 16 novembre 2022 consacré au thème : ENGAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET MÉTIERS DES TÉLÉCOMS.
Le rythme de déploiement de la fibre optique a ralenti l'an dernier pour atteindre un niveau comparable à 2019. Alors que le réseau cuivre est appelé à s'éteindre, les acteurs de la filière s'inquiètent des financements à trouver pour réaliser les derniers raccordements.
Ces perspectives d'emplois, présentées dans l'Observatoire annuel du Très Haut Débit d'InfraNum, sont notamment tirées par les territoires connectés, la 5G et les datacenters.Dévoilé lors du TRIP de l'Avicca le 16 mai dernier, l'Observatoire, qui est construit en partenariat avec la Banque des Territoires et l'Avicca, fait état de 34,5 millions de locaux raccordables à la fibre optique fin 2022, soit une augmentation de 4,8 millions sur un an. A ce jour, ce sont près de 70 000 emplois qui sont mobilisés sur les chantiers du numérique (fibre optique, 4G/5G, datacenters et réseaux locaux d'équipements connectés).Quelques chiffres du deuxième volet d'une étude prospective sur les besoins en emplois et compétences dans la filière à l'horizon 2030 ont été présentés dans le cadre de l'Observatoire par Hervé Rasclard, délégué général d'InfraNum. L'étude a été réalisée par le cabinet Katalyse dans le cadre de l'EDEC infrastructures du numérique, signé le 1er décembre 2021 avec l'Etat et les OPCO. L'enjeu de l'attractivitéHervé Rasclard« L'étude ne parle ni de résilience du réseau fibre optique ni du démontage du cuivre, secteurs où je pense qu'il existe des perspectives, précise-t-il. Globalement, elle nous enseigne que pour la filière, le besoin, à l'horizon 2030, est de plus de 30 000 nouveaux ETP, tirés principalement par les territoires connectés, la 5G et les datacenters. En même temps, elle nous alerte sur le fait qu'une entreprise sur trois est en train de se diversifier sur d'autres activités », analyse Hervé Rasclard. Il semble donc important d'accompagner la transition du secteur vers de nouveaux métiers et de renforcer son attractivité afin de répondre aux besoins de demain, en favorisant notamment la montée en compétences et la polyvalence et en adaptant l'offre de formation aux besoins.Pour Alexandre Durand, délégué général adjoint d'InfraNum, les projets de diversification des entreprises des infrastructures du numérique constituent à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : « On peut considérer que c'est pour elles une opportunité pour maintenir de l'emploi et continuer à créer de la valeur mais d'une autre côté, la question se pose de savoir si la filière n'aura pas besoin de ces bras dans l'avenir. Sachant que toutes les décisions qui doivent être prises, notamment sur l'aspect maintenance et résilience du réseau fibre et sur le démontage du réseau cuivre, peuvent potentiellement amener de forts besoins en main d'oeuvre sur tout le territoire. On se demande si ces décisions n'interviendront pas trop tard et si ces compétences qui vont voguer vers d'autres horizons ne nous manqueront dans quelques années lorsqu'on aura besoin de ces bras, confie-t-il à Solutions Numériques. Les entreprises qui se diversifient le font, pour un grand nombre, vers tout ce qui est IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques), secteur qui demande des compétences très similaires à celles de la fibre optique », précise-t-il. Focus sur l'étude KatalyseEn 2022, le chantier de la fibre optique en France a mobilisé plus de 31 000 salariés. Les emplois liés au raccordement vont atteindre leur pic entre 2023 et 2024. La baisse des effectifs, notamment dans les métiers du raccordement final des abonnés, qui passeront de 15 000 à 2 000 emplois d'ici 2030, sera en partie compensée par la création de plus de 2 000 emplois dans la maintenance du réseau, qui s'ajouteront aux 4 500 existants. Au total, près 10 000 emplois seront maintenus sur le segment de la fibre à cet horizon.Les emplois dans les réseaux locaux d'équipements connectés (RELEC) connaîtront la plus forte croissance entre 2022 et 2030. Ils seront multipliés par cinq et représenteront à terme la part d'emplois la plus importante de la filière avec près de 40 000 collaborateurs. Près de 6 000 ingénieurs et 12 000 techniciens de maintenance réparateurs d'équipements sont attendus en renfort sur les réseaux numériques d'ici 2030.Les emplois dans les datacenters doubleront également sur cette période, passant de 11 500 aujourd'hui à plus de 20 000 en 2030. Ils concernent à 70% le niveau de technicien et se concentreront principalement en Ile-de-France et à Aix-Marseille. Ces profils seront cependant complexes à recruter compte-tenu du peu de formations existantes et des compétences spécifiques attendues. Patricia Dreidemy 5/5 - (1 vote) The post 33 000 nouveaux emplois pour la filière Infrastructures Numériques à l'horizon 2030 appeared first on Solutions-Numeriques.
La filière des infrastructures télécoms et les collectivités locales se posent la question de l'après plan France Très Haut Débit. Le sénateur Patrick Chaize, auteur d'une proposition de loi récemment votée au Sénat sur la qualité des réseaux de fibre optique, appelle maintenant à une "grande loi" pour fixer les nouveaux objectifs de complétude du réseau et y adjoindre les moyens nécessaires, puisque Orange fait la sourde oreille.
Les malfaçons et raccordements ratés sur les réseaux de fibre ont brisé la confiance entre les collectivités d'un côté, et les opérateurs télécoms, l'Arcep et le gouvernement de l'autre. Certains redoutent que ces désaccords mettent à mal l'objectif d'apporter la fibre à tous les Français d'ici à 2025. Au sein de la filière, plusieurs d'acteurs souhaitent que Jean-Noël Barrot, le ministre délégué en charge des Télécoms, siffle la fin de la récréation.
L'Observatoire du THD 2023 Le numérique au coeur des territoires L'Observatoire annuel du Très Haut Débit d'InfraNum, construit en partenariat avec la Banque des Territoires et l'Avicca, a été présenté le 16 mai, lors du TRIP Avicca devant Patrick Chaize, Président de l'Avicca et sénateur de l'Ain ; Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Antoine Darodes, Directeur du département Investissements Transition Numérique Banque des Territoires / CDC et Laure de la Raudière, Présidente de l'ARCEP. Alors que 80% des locaux sont aujourd'hui raccordables en FttH, conformément aux objectifs du Plan France Très Haut Débit fixés il y a 10 ans, l'Observatoire évalue l'estimation financière et les modalités de fonctionnement de 3 approches concrètes découlant du Good deal du numérique, pour répondre à 3 problématiques : l'égalité numérique des citoyens, la pérennité des réseaux, la solidarité entre les territoires. Plan France THD, en route pour 2025 Le plan gouvernemental est en bonne voie. À fin 2022, 34,5 millions de locaux étaient raccordables, soit une augmentation de 4,8 millions sur un an (après +5,76 en 2021). Parmi ces prises déployées, 18,1 millions sont raccordées, soit 53% d'entre elles. On dénombre 3,7 millions de primo-raccordements fibre en 2022 et malgré les problématiques de qualité qui mobilisent la filière, plus de 12 000 prises sont raccordées par jour ouvrable. Ces chiffres placent, cette année encore, la France en tête des pays européens en termes de déploiement et de raccordement et permettent à la fédération InfraNum de représenter un écosystème d'acteurs adhérents pesant désormais plus de 44 milliards de chiffre d'affaires, répartis partout en France. Un contexte particulier : inflation et fin du cuivre La filière a subi de plein fouet une augmentation brutale de ses coûts évaluée entre 5 et 10% en moyenne dans les contrats de construction et déploiement, parfois beaucoup plus pour les équipementiers. De nombreux acteurs, fragiles comme bien installés, ont été fortement impactés. Si des concertations se sont engagées, elles sont inégalement avancées et n'offrent pas nécessairement de visibilité à long terme. L'inflation reste donc un sujet de préoccupation général pour la filière qui accentue les inquiétudes déjà soulevées par l'inégale répartition de la valeur entre l'industrie des télécommunications et le reste de la chaîne du numérique. L'arrêt du cuivre, support de l'ADSL représente également un nouveau défi d'ampleur. Il s'agit en effet d'éteindre d'ici fin 2030 un réseau desservant 41,8 millions de locaux ! À ce jour, 11 600 lignes cuivre ont été fermées dans le cadre d'expérimentations. D'ici 2025, plus d'1 million de lignes cuivre seront concernées, puis le rythme s'accélérera pour atteindre un pic de 10,5 millions de lignes à partir de 2028. Un « good deal numérique » à 20 Mds EUR Après avoir revisité la devise républicaine en « égalité, pérennité et solidarité » l'an dernier, InfraNum va plus loin dans cette édition de l'Observatoire en évaluant les solutions concrètes de ce « Good Deal » qui pourraient être mises en oeuvre rapidement. L'égalité dans l'accès au FttH nécessite d'apporter une réponse aux raccordements complexes, estimés au moins à 500 000 sur l'ensemble du territoire, pour un coût moyen de 4000 à 5000EUR par prise. Alors que le dispositif gouvernemental dédié à ces raccordements complexes est désormais clôturé, les incertitudes restent nombreuses quant à la résolution de l'ensemble de ces difficultés, auxquelles s'en ajouteront probablement de nouvelles avec la fin du réseau cuivre. Une réponse à l'échelle nationale, économe en argent public grâce à la mobilisation d'investissements, devient impérative. Parmi les solutions envisageables, la plus réaliste consiste en la création d'une structure d'investissement dans le génie civil. Selon l'Observatoire, celle-ci serait en capacité de mobiliser les montants nécessaires : 1 Mds EUR à court terme et plus de 2,6 Mds EUR au total. La pérennité des réseaux passe par leur résilience. N'étant pas suffisamment assurée aujourd'hui, celle-ci doit faire l'objet d'une planification nationale. L'Observatoire établit les premières estimations concernant les trois scénarios envisagés. Ainsi, entre 5 et 15 Mds EUR seraient nécessaires selon les ambitions d'enfouissement. Un fond de péréquation des réseaux optiques, comparables dans une certaine mesure à celui qui existe pour les réseaux de distribution d'énergie, pourrait être créé et alimenté par une fraction de la fiscalité existante du secteur. Le second volet de l'étude InfraNum Banque des Territoires, consacrée à la résilience des infrastructures numériques, viendra compléter ces approches avant l'été. La solidarité entre les territoires doit permettre l'équilibre économique des réseaux d'initiative publique. Cette péréquation pourrait être obtenue soit par la création du fond évoqué ci-dessus ou par l'adaptation des tarifs sur le marché de gros dans les zones rurales. Compte-tenu des données actuelles, mais fortement évolutives, l'Observatoire établit à ce jour un niveau estimé à 2EUR/ligne/mois sur ces territoires. InfraNum poursuit les travaux en cours pour affiner ces hypothèses. Emploi, 5G industrielle et datacenters : des enjeux forts La filière des infrastructures numériques continuera de créer des emplois, à hauteur de 5% par an en moyenne d'ici 2030, soit +33000 emplois. Pourtant, si les activités fibre décroissent, les volumes d'emploi restent élevés et la tension sur les recrutements se poursuit. Cette situation paradoxale invite à ce que des orientations claires soient prises rapidement concernant deux chantiers structurants : l'enfouissement d'une part significative du génie civil aérien et le démontage du réseau historique cuivre. Faute de quoi, une partie de la filière pourrait se reconvertir vers d'autres chantiers du secteur, voire d'autres secteurs (1/3 des entreprises déclare envisager une diversification vers des activités autres que les infrastructures numériques). La filière doit se préparer aux chantiers d'avenir, notamment le maintien de l'activité sur les réseaux mobiles, et ceux qui portent son évolution naturelle, à savoir la forte croissance attendue des projets « smart » et de datacenters. L'écosystème de la 5G privée se développe au bénéfice de la réindustrialisation des territoires. 15 projets sont d'ores et déjà en service en France, sans compter un grand nombre d'expérimentations. Si la technologie est porteuse d'immenses possibilités et constitue sans aucun doute un bouleversement dans l'écosystème industriel, les projets nécessitent des délais de mise en production relativement longs (jusqu'à 3 ans), une acculturation des opérateurs industriels, et sont avant tout déclenchés par la démonstration d'usages simples et immédiatement efficients. Le marché des datacenters est très dynamique en France avec 45 nouveaux projets au cours de l'année 2022, pour un parc total désormais de 352 structures. Il évolue dans un environnement très internationalisé avec des acteurs variés mais des profils spécialisés d'envergure internationale de plus en plus prépondérants (plus des 2/3 de la surface IT totale). La France, et notamment Paris, y occupe une position d'envergure, aux côtés de Francfort, Londres, Amsterdam et Dublin. L'axe Paris-Marseille devrait encore se renforcer à terme grâce à ses ouvertures vers l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie-Pacifique. La façade Atlantique accueille également un grand nombre de câbles sous-marins, reliant l'Europe au reste du monde. Pour la première fois, l'Observatoire annuel du THD n'aborde pas l'enjeu des smart territoires car, après avoir lancé la 1ère vigie des territoires connectés en 2022, InfraNum et l'Avicca ont décidé de créer un observatoire spécifique. Il sera présenté au TRIP Avicca d'automne. L'Observatoire du THD 2023 The post COMMUNIQUE DE PRESSE L'Observatoire du Très Haut Débit 2023 first appeared on InfraNum.L'article COMMUNIQUE DE PRESSE L'Observatoire du Très Haut Débit 2023 est apparu en premier sur InfraNum.
Les opérateurs télécoms ayant été trop lents à réagir aux problèmes de qualité du déploiement de la fibre optique, c'est une loi qui est en passe de régler les dysfonctionnements de raccordement. La proposition de loi déposée en juillet 2022 par Patrick Chaize a été adoptée en première lecture au Sénat le 2 mai.