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Vous êtes ici : Site Professionnel > Orientation et Parcours > Décrochage scolaire et raccrochage > Politiques en faveur des jeunes décrocheurs

Politiques en faveur des jeunes décrocheurs

Les contextes socio-économiques changent, la société évolue. Nous observons un glissement des politiques de lutte contre l’échec scolaire, vers des politiques de raccrochage scolaire. Zoom sur les politiques en faveur des jeunes décrocheurs.





Les différents plans de lutte contre le décrochage scolaire

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Dates
Politiques de lutte contre le décrochage scolaire
1981 Le rapport de Bertrand Schwartz part du constat que l’entrée des jeunes dans la vie active après la fin de la scolarité est devenue, pour beaucoup d’entre eux, une véritable course d’obstacles et une période d’incertitude et de déstabilisation.
1982 Les Missions locales sont créées (articles L.322-4-17-1 et 2 du Code du travail) avec un objectif de mission de service public pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes  : « Toute personne de 16 à 25 ans révolus en difficulté et confrontée à un risque d’exclusion professionnelle a droit à un accompagnement […] mis en œuvre par les Missions Locales ».
1989 La loi d’orientation fixe comme objectif de « conduire d’ici dix ans, l’ensemble d’une classe d’âge au minimum au niveau du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou du brevet d’études professionnelles (BEP) et 80 % au niveau du baccalauréat » (Lionel Jospin).
2000 Le sommet de Lisbonne affiche clairement la volonté au niveau européen de réduire le nombre des sorties précoces du système éducatif.
2008 La lutte contre le décrochage scolaire devient un des objectifs des expérimentations par le Haut-commissariat à la jeunesse (Martin Hirsch).
2009 La lutte contre le décrochage scolaire est citée dans les actions de la circulaire de rentrée (Xavier Darcos).
2012 Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république dont l’un des objectifs est de réduire le nombre de sorties sans qualification. La notion de prévention du décrochage apparait à la place de l’insertion.
En même temps, la Mission Générale d’Insertion MGI change de nom et devient la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS).
2014 Le plan « Tous mobilisés contre le décrochage scolaire » est engagé (Najat Vallaud-Belkacem).
2015 En étroite collaboration avec l’Etat, les Régions sont chargées du pilotage et de l'animation des actions de prise en charge des jeunes sans qualification et sans diplôme.
2019 La loi « pour une école de la confiance » renforce au travers son article 15 la lutte contre le décrochage scolaire en prolongeant l’instruction obligatoire de formation pour tous les jeunes de 16 à 18 ans.
2020 Le volet n°1 du Plan de France relance est prévu pour soutenir et accompagner les jeunes dans leur insertion sociale et professionnelle. Le Plan #1jeune1solution est mis en place.
2020 Mise en œuvre de l’obligation de formation.
2021 1er mars lancement du dispositif "1jeune,1mentor" un bénévole accompagne et conseille des jeunes en particulier ceux vivant dans un quartier prioritire de la politique de la ville (QPV) ou en zone rurale.
2022 1er mars Mise en place d'un contrat engagement jeune CEJ qui remplace la garantie jeune. Destiné aux jeunes agès de 16 à 25 ans (dérogation jusqu'à 29 ans pour des jeunes porteurs de handicap) qui ne sont ni en formation, ni en emploi, ni en étude. Le contrat comprend un accompagnnement par un conseiller dédié de 6 à 12 mois , un programme de 15 à 20 h par semaine de formation,ou de suivi. Une allocation qui peut aller jusqu''à 500 euros par mois en fonction des ressources et sous condition de respecter ses engagements. En septembre 2022, l'allocation a étè  revalorisée : 520 euros.

Le plan « tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire »

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La lutte contre le décrochage devient une priorité nationale et un enjeu de cohésion sociale. Elle mobilise tous les leviers en insistant sur les outils de prévention (droit au retour en formation, structures de retour en formation, E2c, EPIDE, Services Militaires Adaptés et Volontaires) et tous les acteurs sur tous les territoires. Retrouvez l’essentiel des mesures dans le dossier de présentation de novembre 2014 (novembre 2014, .pdf).

Le plan #1jeune1solution

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Les 3 priorités du plan #1jeune1solution
  • Faciliter l'entrée dans la vie professionnelle Lever les freins ! Attributions d’aides financières pour les jeunes et pour les entreprises qui les embauchent, plus de communication auprès des jeunes, assouplissement des délais administratifs, et accroissement de missions d’utilité sociale pour les jeunes.
  • Orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d'avenir Réorienter les jeunes en échec dans l’enseignement supérieur, signature de conventions avec les branches professionnelles, le ministère de l’intérieur, pour élargir les offres de stages, d’alternance et d’emploi pour les jeunes
  • Accompagner 300 000 jeunes éloignés de l'emploi en construisant des parcours d'insertion sur mesure. Renforcer et augmer les dispositifs d’accompagnement vers l’emploi durable, et personnalisation des parcours pour les décrocheurs scolaires
Créaton d'un plateforme numérique évolutive 1jeune1solution à 2 volets
  • Mesures jeunes en matière d’emploi et de stage, d’orientation et de formation, d’aide et d’accompagnement et d’engagement et bénévolat.
Lancé le 1er mars 2022, le contrat engagement jeune (remplace la garantie jeune), cible un public jeune fragilisé et éloigné de l'emploi. L'état attend 500 000 jeunes inscrits dans ces parcours intensifs d'ici décembre 2022. Pour en savoir plus sur les modalités de mise en place du CEJ, le nombre de bénéficiares en région Auvergne-Rhône-Alpes, les contenus des parcours intensifs proposés aux jeunes
Accedez au replay du webinar " Le contrat d'engagement jeune , 6 mois après " (septembre 2022)


  • Mesures employeurs Pour les entreprises qui souhaitent s’engager dans le recrutement d’un jeune en alternance, un emploi ou un stage.
Pour en savoir plus sur les Politiques Publiques nationales et régionales

L’obligation de formation, une nouvelle étape dans la lutte contre le décrochage scolaire

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Depuis septembre 2020, de nouveaux partenaires sont apparus : le commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de Région et la Direction régionale de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) sont chargés, en lien avec la délégation de région académique à l'information et à l'orientation (DRAIO) de coordonner la mise en œuvre de l'obligation de formation jusqu’à 18 ans.

Veille

  • 300 000 jeunes ont signé un CEJ depuis un an
    8 mars 2023
    A l'occasion du 3ème rendez-vous des Rencontres jeunesse de Matignon dédié à l'avenir professionnel des jeunes, la Première ministre a présenté le bilan de la première année du Contrat d'engagement jeune (CEJ). Au 31 janvier 2023, soit 10 mois après le lancement du dispositif, 301 725 jeunes ont signé un Contrat d'engagement jeune (113 010 à Pôle emploi et 188 715 en missions locales). La part des jeunes sans diplôme est de 44 % sur l'ensemble des jeunes avec une proportion plus marquée en missions locales (50 %) qu'à Pôle emploi (35 %). Parmi les jeunes entrés en CEJ en mars 2022 (première cohorte), 76 % ont accédé à un emploi dans les 9 mois qui ont suivi l'entrée, 63 % ont accédé à un emploi d'un mois ou plus, et 43 % à un emploi durable. Télécharger le bilan de la première année du CEJ CONTRAT D'ENGAGEMENT JEUNE MISSIONS LOCALES PÔLE EMPLOI Raphaëlle Pienne
  • Aubenas. Orientation : lycéens et professionnels au chevet des collégiens
    1 mars 2023
    Ce mardi 28 février se tenait le forum des métiers et des formations à l'espace Lienhart, organisé par le centre d'information et d'orientation (CIO) Aubenas-Privas, le Rotary club et les établissements scolaires du réseau pédagogique Ardèche vivaroise. 800 collégiens ont pu en profiter.
  • Prévention du décrochage scolaire : Qu'en disent les acteurs de terrain ? : Millenaire 3, Modes d'action
    8 février 2023
    La question de la prévention du décrochage scolaire des collégiens a pris de l'ampleur depuis une vingtaine d'année maintenant. Peu à peu, les questions de décrochage sont montées à l'agenda des politiques éducatives locales avec, entre autres, la multiplication des dispositifs d'accueil des élèves exclus temporairement. Mais la prévention du décrochage scolaire mobilise un grand nombre d'acteurs qui doivent se coordonner pour accompagner au mieux les enfants et adolescents en situation de décrochage. Comment ces acteurs perçoivent-ils leur métier, la conjoncture actuelle et leur lien aux autres acteurs ? À la suite d'un premier travail réalisé en 2018 (de définition et de benchmark sur les questions relatives à la prise en compte de la prévention du décrochage scolaire), la Métropole de Lyon a souhaité prolonger la réflexion en engageant un travail complémentaire de recueil des points de vue d'acteurs du territoire. Le présent document synthétise une douzaine d'entretiens auprès de 16 personnes d'équipes de prévention spécialisée, de la fédération des centres-sociaux, des Francas du Rhône de la Maison de l'Apprendre, de la Fondation de France et de l'Éducation nationale. Ce travail en partie réalisé avant la pandémie de Covid-19, et qui n'en tire pas toutes les implications offre un point de vue intéressant sur la façon dont les acteurs de terrain se représentent les difficultés organisationnelles associées à la prévention et à la gestion du décrochage scolaire. Après un bref rappel historique sur l'évolution des dispositifs dédiés, le document expose trois principaux axes de réflexion issus des entretiens avec les acteurs de terrain.
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