Intentions de recrutement en Auvergne-Rhône-Alpes pour 2025

En Auvergne-Rhône-Alpes, 217 800 établissements ont été interrogés au 4ᵉ trimestre 2024. Les employeurs ont été invités à déclarer leurs intentions d’embauche pour l’année à venir et leur anticipation sur la difficulté à recruter.

Un recul des intentions de recrutement en 2025 en Auvergne-Rhône-Alpes

Selon l’enquête, les perspectives de recrutement connaissent un net recul en région tout comme en France : 275 200 embauches sont prévues pour 2025 en Auvergne-Rhône-Alpes, soit une baisse de 14 % par rapport à l’année précédente. Ces chiffres confirment le ralentissement du marché de l’emploi déjà constaté au quatrième trimestre 2024.

Ce repli est observé dans tous les départements de la région : de -4 % en Savoie à -29 % dans le Cantal.

Les territoires qui embauchent le plus en Auvergne-Rhône-Alpes

Les principaux pôles de recrutement se situent autour des grandes agglomérations de la région (Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Annecy, Chambéry, Saint-Étienne, Valence) ainsi que dans les bassins touristiques ou agricoles à forte activité saisonnière (Tarentaise, Maurienne, Vallée de l’Arve, Chablais, Villefranche, Drôme/Ardèche). Sont liés à une activité saisonnière en Auvergne-Rhône-Alpes, environ 31 % des projets de recrutement.

Certains métiers restent très recherchés

Les employeurs continuent de privilégier les postes qui figurent régulièrement parmi les métiers les plus demandés. Hors projets de recrutement saisonniers, on retrouve dans le top 10 :

• les métiers du soin et de l’accompagnement (aides à domicile, aides-soignants, infirmiers)
• les métiers de la restauration (aides de cuisine, serveurs de cafés, cuisiniers)
• les métiers de la propreté (agents d’entretien de locaux, personnels de ménage)
• les métiers des services aux entreprises (agents administratifs, secrétaires bureautiques et assimilés)
• les métiers du commerce (employés de libre service)

Plus d’un projet de recrutement sur deux est jugé difficile par les employeurs

Plus de la moitié des recrutements prévus en 2025 s’annoncent difficiles : 55 % des employeurs anticipent des difficultés à pourvoir les postes, un taux en légère baisse de deux points par rapport à 2024.

Les secteurs les plus confrontés à ces tensions restent la construction, la santé et l’action sociale, l’industrie, les services aux entreprises, ainsi que le transport et l’entreposage.

Les métiers les plus difficiles à pourvoir sont ceux des aides à domicile et auxiliaires de vie, les maçons qualifiés, les conducteurs de transport en commun sur route, les plombiers chauffagistes, les ouvriers mécaniciens de véhicules, les ouvriers de la maintenance générale et mécanique, les ouvriers en électricité du bâtiment, les agents de sécurité et de surveillance et les aides-soignants.

Tous ces métiers rencontreraient des obstacles importants, avec plus de 70 % des projets de recrutement jugés difficiles.